Que sont les « Unités Bovis » ?
Nous devons à Alfred Bovis la géniale idée d’imaginer un moyen de » mesurer, la qualité des aliments. Avec un pendule et une échelle graduée, il a entrepris un long travail de comparaison pour des fromages, des vins et des huiles. Il appela cette unité de mesure « l’unité Bovis ». D’autres après lui tentèrent de faire correspondre à cette unité subtile, une unité physique. Comme M. Bovis parlait de fréquence vibratoire, on chercha du côté des Angstrôms, une unité utilisée dans la mesure des longueurs d’onde. Bannissons une fois pour toute l’idée que M. Bovis mesurait des Angstrôms. Le Bovis n’est rien d’autre que l’unité imaginée par M. Bovis. Après lui, d’autres personnes ont inventé des unités portant leur nom, mais sans succès. L’unité Bovis a été mise au point pour mesurer des aliments, donc ceux qui mesurent le taux vibratoire de symboles ou celui d’entités spirituelles ne doivent pas s’étonner de trouver des valeurs dépassant le milliard. Ceux qui mesurent le taux vibratoire des anges doivent bien faire rire les entités de bas astral qui se font généralement passer pour eux.
Problèmes de mesure avec l’unité Bovis
L’unité Bovis souffre de trois problèmes majeurs. Le premier est la définition même du taux vibratoire. Personne n’a pu jusqu’ici en donner une définition claire. Comment peut-on mesurer quelque chose que l’on ne peut pas définir ? Le deuxième problème est que presque tous commencent à zéro, mais limitent l’échelle à 10 000 B ou tout autre chiffre plus ou moins ésotérique. Ceux qui utilisent une échelle infinie ont au moins le mérite d’être moins bornés que les précédents. Quant à l’emploi d’une échelle négative et positive, il est préférable de s’abstenir de tout commentaire. Le troisième problème est que cette échelle est relative. Il est nécessaire de s’étalonner régulièrement avec des produits fixes pour que les mesures deviennent à peu près reproductibles. Des amis qui pendulent souvent ensemble finissent par obtenir presque les mêmes valeurs. Non pas qu’elles soient justes, mais parce qu’ils s’étalonnent mutuellement. Si vous changez de groupe, toutes vos valeurs sont remises en cause. Vous finissez par perdre confiance dans vos valeurs de référence. Comme vous ne trouvez jamais la même chose que les autres, vous finissez par croire que vous êtes incompétent et les autres du groupe en profitent pour faire valoir leur expérience en la matière. La relativité des valeurs dépend largement du niveau de conscience de l’individu à l’instant de la mesure. Dans une église, un « rationnel » trouvera 10 000 B, un « mystique » 100 000 B et 1 000 000 B après une méditation. Une vibration très puissante peut être ressentie comme négative par une personne qui ne la supporte pas. Il trouvera une valeur très basse alors qu’une autre dépassera les dizaines de milliers d’unités Bovis.
Comment résoudre ces problèmes ?
Notamment en utilisant les unités Bovis avec votre propre étalonnage car cette méthode de mesure bioénergétique est reproductible par d’autres personnes mais dépend de la personne qui la mesure. C’est pour cela qu’il préférable de parler de tendance plutôt que de valeurs au sens strict et scientifique. Les mesures sont également reproductibles dans le temps, avec d’excellents résultats. Avec un peu d’entraînement, la marge d’erreur est inférieure à 5%. Scientifiquement, elle peut être vérifiée par des tests à l’aveugle ou avec le Sonotest.
L’équilibre et l’équilibriste
Le cloisonnement latitudinal
La vue en coupe dévoile le cloisonnement latitudinal. Par analogie avec la Terre, il correspond à l’équateur, aux tropiques et aux cercles polaires. Ce cloisonnement se prolonge bien au-delà de la deuxième harmonique, mais sa densité énergétique décroît rapidement à partir du corps physique. Contrairement au cloisonnement longitudinal dont les plans se coupent idéalement dans l’axe du corps, le cloisonnement latitudinal est un peu particulier. Les plans ne sont pas traversants et ne se croisent pas sur une seule ligne. Ces plans sont en réalité des cônes plus ou moins évasés dont les points d’attache sont dans l’axe du corps, mais sans aucun rapport avec les chakras.
Le plan équatorial
Le cloisonnement latitudinal le plus important est le plan équatorial, situé exactement au niveau du nombril. Il a tendance à être plus haut que le nombril chez ceux qui ne sont pas connectés avec la Terre. Le cas est fréquent lors d’un trajet en voiture, lors d’un travail demandant un effort de concentration intellectuelle ou quand l’attention reste longtemps dans un plan mental (télévision, réalité virtuelle). Plus le décalage est grand, plus la personne se coupe de l’énergie tellurique et moins elle aura d’énergie vitale. Un décalage de plus de 15 cm est pathologique ; les cas de vertiges deviennent très fréquents à partir de cette valeur. Toutes les techniques d’ancrage enseignées dans les diverses traditions ont pour objectif de maintenir ou rétablir ce plan au niveau du nombril.
Le centrage du corps éthérique
Le rétablissement du plan axial et du plan équatorial dans leurs positions idéales est très important lorsque vous visitez un lieu sacré. Remettre ces axes en place s’appelle un centrage. Si une personne non centrée subit un choc énergétique, le décalage sera encore plus grand et peut conduire à des problèmes de santé. Les premiers symptômes sont un sentiment de malaise, des nausées et des vertiges, accompagnés d’une nette diminution du corps éthérique et du 4ème chakra. Être capable de sentir ses propres axes et de pouvoir les remettre en place est indispensable lors de certaines expériences sur des lieux sacrés. Dans les visites organisées, veiller à limiter les décalages et à faire des corrections afin que les participants tiennent encore debout à la fin de la journée.
Notre environnement
Les lois de vibration et de pesanteur
Le spectre des vibrations va de la matière la plus dense, la plus sombre, à l’esprit le plus subtil, le plus lumineux. Le taux vibratoire est la capacité de la matière inerte ou vivante à réémettre la Lumière Divine. La loi de vibration assigne à chaque chose, chaque être, sa place dans cette échelle. Pour illustrer cette loi dans le plan astral, les cauchemars et les fantômes sont, au plan vibratoire, beaucoup plus bas que les anges, mais plus élevés que nous. Les anges appartiennent au plan astral et non pas au plan spirituel. La loi de pesanteur s’exprime par une force centripète qui tend à tout condenser, à diminuer la vibration et par une force centrifuge, qui tend à tout sublimer et à augmenter le taux vibratoire. La matière est la manifestation de la force centripète, la force de matérialisation et de condensation. La vie est la manifestation de la force centrifuge, force de spiritualisation, de conscientisation. C’est pour cette raison que votre vibration augmente en fonction de votre niveau de conscience. L’Amour est le moteur principal de la spiritualisation de la matière. En principe ces deux forces sont en équilibre.
La loi de résonance
Le principe de cette loi est que ce qui vibre dans un plan trouve son écho dans tous les autres plans. Par résonance, si l’on frappe un DO sur un piano, les DO de toutes les autres octaves vont vibrer faiblement. La loi de résonance favorise les échanges entre les plans vibratoires. Une énergie du plan divin trouvera un écho en chacun de nous, mais aussi dans chaque particule, par l’intermédiaire des sous-plans vibratoires. Inversement, si vous avez des pensées négatives, vous nourrissez un égrégore négatif qui va déclencher des événements peu favorables. Vous ferez des cauchemars, vous serez très fatigué, puis la maladie apparaîtra.
La loi d’affinité
Cette loi dit que ceux qui se ressemblent s’assemblent. Les êtres invisibles que vous côtoyez et les événements qui vous arrivent ne sont que le reflet, le miroir de ce que vous êtes.
L’œil extrasensible
L’être humain moyen a une perception du monde qui se situe essentiellement dans le plan physique. Il ne croit que ce qu’il voit, entend, ou touche. En développant sa sensibilité dans les plans vibratoires subtils, il voit un monde nouveau s’ouvrir devant lui. L’extrasensibilité est l’extension naturelle des cinq sens par les organes extrasensoriels. Elle commence par des perceptions au niveau du corps, spécialement les mains, puis c’est la vision qui prend le relais, grâce à l’œil extrasensible. La progression se fait par palier, il ne faut pas se décourager, l’extrasensibilité s’entraîne, même si elle est parfois innée chez certains individus. Par la loi de résonance, des fenêtres vibratoires s’ouvrent sur les autres plans. Par la loi d’affinité, vous ne serez attirés et ne capterez que des informations en rapport avec vous-même, votre chemin de vie et vos intérêts présents. L’extrasensibilité ne doit pas être confondue avec l’hypersensibilité qui est une sensibilité naturelle exacerbée, souvent pathologique et difficile à vivre au quotidien.
L’œil suprasensible
La suprasensibilité ne passe pas par la perception, ni par les organes extrasensoriels, mais par une connaissance directe et consciente. Cette faculté est propre aux êtres spirituels clairvoyants.
Les plans
Le plan éthérique
Nommé aussi plan pranique ou énergétique, il est le plan des énergies subtiles les plus denses, comme les ondes de forme, le champ d’énergie vitale des êtres vivants (biochamp) et des énergies cosmotelluriques. C’est le domaine principal d’exploration des médecines énergétiques, de la géobiologie et de la science éthérique. Il n’existe pas d’appareils pour mesurer directement les forces agissant dans ce plan, mais il est possible d’en mesurer les effets indirects dans le plan physique grâce à la photo Kirlian, la résistivité cutanée, la prise du pouls ou la mesure de paramètres biochimiques. La radiesthésie ou la clairvoyance éthérique sont des moyens qui permettent de détecter les ondes stationnaires éthériques, mais pas d’en mesurer le rayonnement énergétique. Par l’expérimentation et les statistiques, des lois empiriques peuvent être découvertes et modélisées. Bien que la science éthérique en soit à ses prémices, les expériences faites dans ce domaine sont reproductibles et prévisibles.
Le corps Éthérique ou corps vital, serait, en occultisme et en ésotérisme occidental, l’un des sept corps subtils des êtres vivants (voir Septénaire), après le corps physique et avant le corps astral. Sa fonction serait de vivifier et unifier le corps physique ; il serait le siège de l’aura et de chakra. Ce concept s’inscrit dans la croyance d’un système énergétique accessible par la perception extra-sensorielle. Malgré la consonance du terme, l’éthérique ne désignerait pas une quelconque substance ténue, mais ce qui donne à toute substance sa forme. La notion de corps éthérique n’est admise ni par la science (sauf par l’école des vitalistes) ni par la philosophie (sauf par les néoplatoniciens).
Le plan astral
Il est lié à tout ce qui touche à l’émotionnel et à notre inconscient. C’est le plan de l’âme. La spectrochromographie (photo couleur de l’aura) est l’un des rares procédés électromagnétiques pour visualiser le corps astral. La clairvoyance astrale est la faculté de voir les phénomènes astraux sous la forme de nuages colorés et scintillants. Les expériences effectuées dans l’astral sont beaucoup plus difficiles à reproduire que celles du plan éthérique, car tout dans ce plan fluctue rapidement et de manière peu contrôlable par l’esprit humain.
Le corps Astral est, en occultisme, l’un des sept corps dont les êtres humains sont censés être constitués. Il vient en troisième après le corps physique et le corps éthérique (voir Septénaire). Son nom vient de ce qu’il se composerait de forces et de substances empruntées au plan astral. Il disposerait d’organes suprasensibles nommés différemment selon les traditions ésotériques, comme les fleurs de lotus ou chakras. Parmi les êtres vivant sur Terre, seuls les humains et les animaux en possèderaient un. Uniquement perceptible grâce au don de clairvoyance, il entourerait les êtres vivants et serait animé d’une sorte d’aura parcourue de courants colorés et lumineux qui refléteraient leur état psychique.
Le plan mental
Ce plan est lié à la pensée orientée par nos désirs. C’est dans ce plan que se trouvent toutes nos croyances, sources de nos maux et de nos limites. Les expériences dans ce plan servent à étudier le pouvoir du mental sur les autres plans, astral, éthérique et physique.
Le plan causal
C’est le plan des lois de cause à effet et de toutes les forces formatrices. Il n’est lié ni à l’espace, ni au temps. C’est le plan de l’Intelligence pure et des champs morphogénétiques.
Le plan spirituel et le plan divin
Le plan spirituel est le plan le plus élevé, accessible à une faible minorité d’êtres humains maîtrisant leur ego. C’est le plan de l’esprit où règnent Amour et Sagesse. Quant au plan divin, il n’est pas accessible aux êtres humains.
Les sous-plans vibratoires
Chaque plan est subdivisé en 7 sous-plans qui reprennent la subdivision générale des plans. Ainsi le plan astral comporte les sousplans physique, éthérique, astral, mental, causal, spirituel et divin.
Les dangers de la médiumnité
Chez les médiums et les spirites, le plan spirituel est en général confondu avec le sousplan spirituel du plan astral. Ils croient souvent communiquer avec des entités spirituelles, alors qu’il ne s’agit que d’entités astrales. Le spiritisme n’a donc rien à voir avec la spiritualité. Tous les grands initiés, comme Swedenborg, Krishnamurti ou Rudolf Steiner ont mis en garde ceux qui explorent l’astral en apprenti sorcier. Les informations obtenues d’entités astrales doivent toujours être vérifiées, car le risque d’avoir été abusé par ces êtres est très grand. Commercer avec ces entités conduit à l’instabilité psychologique, à une perte de contact avec la réalité et aux maladies mentales.
Plans vibratoires
Lorsque des scientifiques observent l’infiniment petit avec leurs microscopes ou l’infiniment grand avec leurs télescopes, ils ne sont pas toujours d’accord entre eux sur ce qu’ils voient. En tant que créature faisant partie d’un Tout, nous ne pouvons pas nous extraire de ce Tout pour l’observer de manière séparée. L’objectivité n’existe donc pas, ce que nous percevons est, au mieux, 100% subjectif. Le fait d’utiliser un instrument pour mesurer ou observer n’est pas une garantie d’objectivité. La science repose sur la persistance d’une illusion collective propre au genre humain.
Le prisme du mental
Le mental humain est comme un prisme qui décompose la réalité en fragments intelligibles. La Lumière Divine est décomposée par notre cerveau en notes, en couleurs, en éléments chimiques … Appréhender chaque partie est le propre du mental. Lorsqu’un enfant apprend à lire, il commence par déchiffrer chaque lettre séparément. Si nous lui demandons de quel mot il s’agit, il n’est pas capable de le dire et encore moins d’en comprendre le sens. Nous sommes tous des enfants découvrant le Cosmos.
La division septénaire
Les Anciens ont tout divisé par 7, le nombre de la Création manifestée : les 7 couleurs de l’arc-en-ciel, les 7 notes de la gamme, les 7 jours de la semaine (subdivision du temps), les 7 planètes (subdivision des forces) et les 7 plans de la Création (subdivision de la conscience). Certaines traditions ont divisé la réalité par 3, par 9 ou par 12, mais la division en 7 plans est suffisamment riche pour faire apparaître des subtilités, des nuances, et assez simple pour la comprendre et s’en souvenir. Cette division septénaire m’a été proposée au cours de ma formation en philosophie ésotérique. Issue de la Tradition hindoue, reprise par la Théosophie, cette subdivision est communément admise par les milieux de la radiesthésie, de la géobiologie, des thérapies naturelles et de l’ésotérisme. Mon intention n’est pas de vous l’imposer, mais de vous montrer son son côté pratique. Après tout, peu importe le nombre de subdivisions, car la réalité est Une. De même, le cloisonnement entre les plans est une conséquence de notre mental dont la fonction est de séparer ; il y a continuité entre les plans, appelés aussi plans vibratoires ou plans de conscience
La conscience et le mental
Mais qu’est-ce que la conscience ? L’inverse du mental. Si le mental sépare et divise (principe analytique), la conscience relie et unifie (principe synthétique). Par le mental, le Cosmos nous apparaît compliqué, dépourvu de sens ; par la conscience, il nous apparaît complexe, pourvu d’un sens qui nous échappe. La différence est subtile, certes. Le mental oriente nos pensées vers l’extérieur de nous-même, c’est le principe « solve » (décomposition) des alchimistes, la voie du Savoir, la voie de la Tête. La conscience oriente nos pensées vers notre jardin intérieur, c’est le principe « coagula , (recomposition), la voie de la Connaissance, la voie du Coeur. Savoir les notes ne fait pas de nous un virtuose, il manque la maîtrise et le don, les deux ingrédients de la connaissance. La maîtrise s’acquiert par l’expérience, le don nous est donné à la naissance, mais il ne sera opérationnel que par l’éveil de la conscience. L’être humain combine le mental et la conscience pour appréhender son environnement. Il ne s’agit aucunement d’exclure l’un ou l’autre, mais de les associer intelligemment.
Le plan physique
Il comprend tout ce qui est lié à l’électromagnétisme : la matière et les champs électromagnétiques. C’est le domaine principal d’exploration de la science actuelle à l’aide d’instruments électromagnétiques ou mécaniques.